Organique ou comportemental ?
⚠️ Attention ⚠️
Il existe de nombreuses maladies organiques aux manifestations comportementales ☝️
C’est pourquoi il est impératif de commencer par faire de la médecine vétérinaire⚕️ avant de formuler des hypothèses comportementales !
👉Si vous êtes consultant en comportement🐈⬛🐕🐇🐎🐹, exigez toujours un examen clinique complet de l’animal, réalisé par un vétérinaire 🧑⚕️🧫, avant de le recevoir .
Quelles sont les maladies qui peuvent engendrer des modifications comportementales ou l’apparition de comportements gênants ?🔎 (liste non exhaustive)
☑️des troubles neurologiques (tumeurs, méningite, troubles épileptiques, trouble neurodégénératif…). Par exemple, certaines formes d’épilepsie produisent du “fly catching behavior” (gobe les mouches) ou du “tail chasing” (chasse sa queue).
☑️des troubles dermatologiques
☑️des maladies métaboliques (hypoglycémie, insuffisance hépatique etc), un déséquilibre hormonal…
☑️des causes infectieuses
☑️une défaillance sensorielle (cécité, perte de l’audition…). Par exemple, un chien qui perd la vision peut se montrer agressif face à des individus qu’il distingue mal.
☑️une vulnérabilité génétique 🧬
☑️les douleurs aussi, comme l’arthrose !
Sans oublier l’impact des traitements qui peuvent, eux aussi, modifier le comportement de l’animal💉💊 ! (Exemple : la cortisone, susceptible d’augmenter la réactivité, l’agressivité..)
A cela, s’ajoute l’intrication santé ↔️ bien-être : un animal malade sera moins enclin à ressentir des émotions positives; de la même façon un chien en mal-être sera plus susceptible de développer une maladie (système immunitaire affaibli !).
Cela fera l’objet d’un prochain café véto 🤫