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Les fondements de la médiation animale

Sur quoi repose la médiation animale ? 

Les bienfaits physiques et psychologiques des animaux ne sont plus à démontrer, si bien que depuis quelques années se développent de manière exponentielle les activités associant l’animal et la thérapie assistée par l’animal (ou « zoothérapie » qui signifie littéralement « soigner avec l’animal ») pour les personnes souffrant de troubles psychologiques, physiques, sociaux… 

Les animaux les plus couramment utilisés en médiation sont le chien, le chat, les NAC, l’âne et le cheval…, mais certains intervenants utilisent aussi des animaux moins communs comme des loutres, serpents, chouettes, hiboux, faucons, lamas etc. Plus rares sont ceux qui partagent des moments incroyables et inoubliables avec des animaux sauvages. 

👉Quel réconfort trouve-t-on auprès des animaux ?

Nous sommes des êtres de communication. Etre en relation est une nécessité biologique pour notre espèce ! Interagir avec un animal a physiquement un effet apaisant, relaxant notamment à travers le toucher : les papouilles, les caresses (« grooming » en anglais) ont probablement chez nous ce même effet apaisant, rassurant et relaxant qu’a le toilettage social (l’épouillage) chez nos cousins primates, qui a pour fonction de créer des liens et d’apaiser les tensions au sein d’un groupe. Le toucher procure aussi un éveil des sens, et permet d’oublier certaines douleurs.

Et puis le fait d’observer un animal favorise la concentration, la tranquillité et la patience. Le fait d’observer les réactions de l’animal, son langage corporel en réponse à nos mouvements, à nos attitudes, nous permet de ressentir, d’éprouver le lien (il a peur, il attend, il se méfie, il prend confiance…) et d’apprendre à nous ajuster. 

Il y a une certaine simplicité dans les interactions avec un animal qui est obscurcie par le langage dans les relations humaines. Le langage, avoir une conversation, est très complexe (tours de paroles, normes sociales à respecter etc.). Avec un animal, c’est différent. On peut être inadapté socialement dans un groupe d’humains, avoir du mal à communiquer, et être capable de développer une interaction bien structurée avec un animal. Le fait de communiquer à travers des gestes, des échanges de regards, des comportements d’approche/évitement permet une authenticité de la relation, alors que le langage verbal peut « mentir ». 


D’autre part, les interactions avec des espèces très éloignées de la nôtre, comme le dauphin par exemple, nous permettent de faire l’expérience de modalités relationnelles et communicationnelles nouvelles, et donc d’apprendre des choses sur nous-même, une nouvelle manière d’être à l’autre (potentiellement gratifiante). C’est stimulant aussi une nouvelle espèce : cela éveillé la curiosité, l’intérêt. Enfin, créer du lien avec l’animal permet plus largement de renouer avec la nature, avec le vivant.