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La résilience chez les animaux

Comme nous humains, chiens et chats ne sont pas égaux dans leur capacité à faire face aux événements négatifs. On utilise en anglais le terme de « coping ».

Certains se trouvent dans ce qu’on appelle une impuissance apprise (concept défini par le psychologue M. Seligman) = sentiment provoqué par le fait d’être plongé, de façon durable ou répétée, dans des situations en lesquelles l’individu ne peut agir et auxquelles il ne peut échapper. Les recherches en éthologie ont aussi mis en évidence que certains individus présentent des biais cognitifs négatifs = la tendance à évaluer systématiquement une situation de manière pessimiste, tandis que d’autres ont au contraire une vision optimiste.

C’est pourquoi il n’est pas rare de rencontrer en refuge des animaux qui ont été longtemps battus et qui n’ont pourtant aucun mal à faire à nouveau confiance aux humains, tandis qu’il suffit parfois d’une seule réprimande physique pour qu’un animal perde à jamais confiance en l’humain en général.

Recréer du lien peut prendre des années et cela demande une patience infinie.

Ces variables interindividuelles dépendent à la fois de facteurs génétiques, qui déterminent en partie les traits tempéramentaux et la vulnérabilité face au stress des individus, et de facteurs épigénétiques (c-a-d l’influence de l’environnement) comme les conditions de développement de l’individu, les modèles parentaux, les expériences de vie précoce.

A noter qu’au-delà des capacités de coping, c’est aussi et avant tout la REPRÉSENTATION de l’événement qui diffère entre les individus.